Résumé

Le Saint-Germain remonte la Loire, avec, dans ses cales remplies de 800 à 900 m3 de sable, puisé au large de Noirmoutier, sur la concession du Pilier. Plusieurs fois par semaine le navire gagne ainsi Saint-Julien de Concelles, pays du maraîchage. Les maraîchers nantais ont besoin de 600 000 tonnes par an. Car ce matériau, c'est ce qui fait l'identité des cultures locales. La cargaison transite par l'une des dernières sablières. Le sable décante dans l'un des bassins avant d'être tamisé. Louis Douineau se fournit en sable chaque semaine. Comme ses collègues il opte pour un sable suffisamment grossier. La mâche nantaise est semée presqu'à toute saison. Après les inquiétudes du début, les maraîchers sont désormais rassurés sur l'utilisation du sable de mer. Reste que le prix du sable a plus que doublé en 20 ans. Alors les maraîchers tentent de réduire leur consommation et de valoriser le sable perdu. Ils s'intéressent encore à une nouvelle alternative : le sable terrestre provenant de carrières. En attendant, tous sont conscients que le sable reste une ressource